Photo de Marianne Falardeau

Marianne Falardeau a rejoint l’Université TÉLUQ en 2024 en tant que professeure en sciences de l'environnement. Elle est également membre chercheuse associée de l’Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes de l’Université Laval et scientifique de l’Institut Nordique du Québec. Elle a complété un doctorat en sciences des ressources naturelles à l’Université McGill et un postdoctorat au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et à l'Université Laval, recevant des bourses de la Fondation de la famille Weston et du programme d'excellence L'Oréal-UNESCO pour les femmes en science.

Elle travaille de manière partenariale avec des communautés, locales ou autochtones, sur des projets de recherche visant à étudier les écosystèmes aquatiques, les services écosystémiques, dont les pêcheries, et les systèmes alimentaires dans le contexte des changements environnementaux. Sa recherche se déploie principalement dans le Grand Nord et plusieurs de ses travaux se penchent sur l’omble chevalier, une espèce importante pour la sécurité alimentaire des Inuit. Elle est également impliquée dans différents projets à l’interface des écosystèmes marins et des sociétés, dont dans la région du Saint-Laurent. En collaboration avec plusieurs partenaires, elle évalue les manières de gérer durablement la faune, les ressources et les environnements aquatiques, puis de soutenir leur résilience à l’ère de l’Anthropocène ainsi que l’adaptation des communautés qui dépendent de ces écosystèmes.

Marianne est également communicatrice scientifique depuis plus de dix ans sur différentes plateformes et via toutes les formes de médias, dont des ateliers scientifiques jeunesse qu’elle a développés au fil des années. De plus, communiquer de manière créative les résultats de recherche aux communautés avec qui elle travaille est partie intégrante de son approche, que ce soit par des films, la radio ou des activités communautaires. Marianne contribue à plusieurs initiatives visant à soutenir l'équité, la diversité, l'inclusion et la décolonisation en sciences, étant par exemple co-autrice du Code de conduite pour la recherche arctique (2023) d’ArcticNet, endossé par dix-huit organismes nordiques d’importance dans le Nord. Elle a reçu de nombreuses reconnaissances pour ses recherches et son engagement sociétal, notamment un Top 30 Under 30 Canadian Sustainability Leaders en 2016 (Corporate Knights) et un Clean 50 Emerging Leaders Award en 2018.

Formation

  • Postdoctorat, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes (Université Laval), 2024
  • Ph.D. en sciences des ressources naturelles, Université McGill, 2020
  • Maîtrise en biologie, Université Laval, 2014
  • Baccalauréat en biologie, Université Laval, 2012

Champs d'expertise

  • Recherche partenariale et participative
  • Écologie marine et faune aquatique
  • Science des systèmes socio-écologiques
  • Approches écosystémiques de la santé
  • Résilience socio-écologique et durabilité environnementale
  • Changements environnementaux
  • Transdisciplinarité
  • Équité, diversité, inclusion et décolonisation dans les pratiques de recherche

Enseignement

Publications et communications

Voici, s'il y a lieu, les documents disponibles dans R-libre, le répertoire de publications de recherche de la TÉLUQ.